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Quels sont les risques de l’échouement d’un navire de pêche sur un spot ?
Réponse de Eric Bonnamy, surfeur, Inspecteur des Affaires Maritimes, Centre de Sécurité des Navires de Bayonne.
Le 11 juillet 2008, un navire de pêche taïwanais de 33 mètres de long s’échouait sur le spot mythique de Padang Padang à Bali provoquant l’émoi dans la communauté des surfeurs. Quelles sont les véritables conséquences de l’échouement d’un navire de ce type sur un spot de surf ? Un spécialiste nous répond.
Un navire de pêche comme celui qui s’est échoué à Padang ne peut pas occasionner de marée noire. Bien que cela demeure une catastrophe écologique, cela va rester confiné à un environnement très proche de l'échouement du navire.
D'autre part, les quantités restent peu importantes, les seuls hydrocarbures transportés servant à la propulsion du navire et à sa production électrique… Mais c'est surtout du fait de la qualité du produit : les navires de pêche sont propulsés avec du gasoil et non pas du fuel comme sur des navires de commerce. Par conséquent, les résidus d'hydrocarbures présents à bord sont beaucoup moins importants. De plus, le gasoil est très volatil et va se disperser rapidement.
Pour remorquer ce navire, il aurait fallu attendre une marée haute avec un fort coefficient et une mer calme afin d'avoir une chance de le déséchouer. On peut également utiliser des engins terrestres pour aider la manœuvre. Si la coque est fendue, on peut préparer le flotteur avant l'opération en créant un batardeau*.
Nous avons en France de très nombreux exemples d'échouements récents sur nos côtes qui n'ont posé aucun souci que ce soit sur le plan environnemental, humain ou matériel. Sur la Côte Basque, ces dix dernières années, un nombre important de navires de pêche s'est échoué (la "LITTORINE", la "REVOLUTION" qui sont des bateaux d'une trentaine de mètres également) et les conséquences n'ont nullement été dramatiques.
Le navire échoué à Bali est trop mal placé pour avoir une influence positive sur la vague mais sur d’autres spots, certaines épaves ont permis de créer un nouveau pic bien défini.
Des scientifiques comme Joël de Rosnay ont déjà envisagé de couler des capots de bagnole par exemple pour créer une vague parfaite et attirer des espèces marines…
*digue, barrage provisoires établis pour assécher la partie où l’on veut exécuter des travaux (d’après le dictionnaire Larousse).
Un navire de pêche comme celui qui s’est échoué à Padang ne peut pas occasionner de marée noire. Bien que cela demeure une catastrophe écologique, cela va rester confiné à un environnement très proche de l'échouement du navire.
D'autre part, les quantités restent peu importantes, les seuls hydrocarbures transportés servant à la propulsion du navire et à sa production électrique… Mais c'est surtout du fait de la qualité du produit : les navires de pêche sont propulsés avec du gasoil et non pas du fuel comme sur des navires de commerce. Par conséquent, les résidus d'hydrocarbures présents à bord sont beaucoup moins importants. De plus, le gasoil est très volatil et va se disperser rapidement.
Pour remorquer ce navire, il aurait fallu attendre une marée haute avec un fort coefficient et une mer calme afin d'avoir une chance de le déséchouer. On peut également utiliser des engins terrestres pour aider la manœuvre. Si la coque est fendue, on peut préparer le flotteur avant l'opération en créant un batardeau*.
Nous avons en France de très nombreux exemples d'échouements récents sur nos côtes qui n'ont posé aucun souci que ce soit sur le plan environnemental, humain ou matériel. Sur la Côte Basque, ces dix dernières années, un nombre important de navires de pêche s'est échoué (la "LITTORINE", la "REVOLUTION" qui sont des bateaux d'une trentaine de mètres également) et les conséquences n'ont nullement été dramatiques.
Le navire échoué à Bali est trop mal placé pour avoir une influence positive sur la vague mais sur d’autres spots, certaines épaves ont permis de créer un nouveau pic bien défini.
Des scientifiques comme Joël de Rosnay ont déjà envisagé de couler des capots de bagnole par exemple pour créer une vague parfaite et attirer des espèces marines…
*digue, barrage provisoires établis pour assécher la partie où l’on veut exécuter des travaux (d’après le dictionnaire Larousse).