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Doit-on se protéger du paludisme quand on part en boat trip en Indo ?
« Il n'est pas si simple de répondre à cette question, car il n'existe pas de réponse "type".
Chaque réponse que nous apportons est adaptée au voyageur qui part : les connaissances qu'il a déjà "engrangées" concernant le paludisme, son lieu de séjour précis ; la durée de son séjour intervient également; et enfin les éventuelles contre-indications ou intolérances qu'il peut présenter. S'ajoute à tout cela une discussion qui ne facilite pas toujours les choses : celle du budget du voyageur en question (note de Surf Prevention : si l’on excepte la Nivaquine ®, le traitement préventif du paludisme n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale en France). Dans les grandes lignes, voici ce que l'on peut dire.
On conjugue en général deux types de mesure : les mesures anti-moustiques, et la prévention médicamenteuse, car aucune mesure n'est à elle seule efficace à 100% contre le paludisme.Le paludisme à Plasmodium falciparum peut tuer si l'on fait n'importe quoi. Notre principal but est d'éviter le décès.
L'anophèle, le moustique qui transmet le paludisme a un rayon de vol de l'ordre de 3 kilomètres; le fait qu'un bateau mouille à 500 mètres des côtes n'est donc pas une prévention en soi.
L'anophèle ne pique que la nuit, ne fait pas de bruit et ne fait pas mal : c'est donc un vecteur extrêmement "sournois". Les 2 produits anti-moustiques que nous préconisons préférentiellement actuellement sont ceux qui contiennent 25% d'icaridine. Les noms commerciaux sont : Insect écran spécial tropiques et Mousticologne zones infestées.
La moustiquaire imprégnée à utiliser toute la nuit, et toutes les nuits, est fortement recommandée.
Quant aux médicaments, nous sommes en zone 3 (n.d.s.p.: il faut donc en prendre), mais nous ne pouvons en aucun cas nous permettre de faire une prescription "en ligne" ou qui aurait un caractère collectif ».
Avant de partir en trip en Indo, il faut donc consulter votre médecin généraliste ou un médecin spécialisé dans la Médecine des Voyages pour une prescription de médicaments assurant la prophylaxie du paludisme.
Pour des conseils éclairés personnalisés pour les surfeurs et les professionnels de santé aquitains, il est possible de contacter au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux :
- le secrétariat de Santé-voyages (pour la prévention avant le voyage) : 05-56-79-58-17
- le secrétariat de médecine tropicale (pathologie du retour) : 05-56-79-58-28.
Il existe au moins un service hospitalier spécialisé dans les Maladies Infectieuses et Tropicales dans chaque région. Votre médecin traitant saura vous orienter.
*zone de résistance élevée du Plasmodium Falciparum à la chloroquine.
Réponse mise en ligne le 7 Juin 2008.
Réponse du Docteur Marie-Catherine Receveur, praticien hospitalier en Maladies Infectieuses et Tropicales au CHU de Bordeaux.
Les surfeurs partent fréquemment en trip en Indonésie qui est un paradis terrestre pour les vagues. Ils arrivent le plus souvent à Bali, où une chimioprophylaxie du paludisme n'est pas indispensable, et partent souvent en bateau vers les îles Mentawai (archipel indonésien situé à l'ouest de Sumatra) classées en groupe 3*. Au cours de ces trips en bateau, ils restent amarrés au large à environ 500 mètres des côtes. Quels sont les conseils de prévention à donner aux surfeurs qui partent en Indonésie ? Y a-t-il un risque d'attraper le paludisme quand on reste sur un bateau au large de côtes impaludées? Voici la réponse du Docteur Receveur :
« Il n'est pas si simple de répondre à cette question, car il n'existe pas de réponse "type".
Chaque réponse que nous apportons est adaptée au voyageur qui part : les connaissances qu'il a déjà "engrangées" concernant le paludisme, son lieu de séjour précis ; la durée de son séjour intervient également; et enfin les éventuelles contre-indications ou intolérances qu'il peut présenter. S'ajoute à tout cela une discussion qui ne facilite pas toujours les choses : celle du budget du voyageur en question (note de Surf Prevention : si l’on excepte la Nivaquine ®, le traitement préventif du paludisme n’est pas remboursé par la Sécurité Sociale en France). Dans les grandes lignes, voici ce que l'on peut dire.
On conjugue en général deux types de mesure : les mesures anti-moustiques, et la prévention médicamenteuse, car aucune mesure n'est à elle seule efficace à 100% contre le paludisme.Le paludisme à Plasmodium falciparum peut tuer si l'on fait n'importe quoi. Notre principal but est d'éviter le décès.
L'anophèle, le moustique qui transmet le paludisme a un rayon de vol de l'ordre de 3 kilomètres; le fait qu'un bateau mouille à 500 mètres des côtes n'est donc pas une prévention en soi.
L'anophèle ne pique que la nuit, ne fait pas de bruit et ne fait pas mal : c'est donc un vecteur extrêmement "sournois". Les 2 produits anti-moustiques que nous préconisons préférentiellement actuellement sont ceux qui contiennent 25% d'icaridine. Les noms commerciaux sont : Insect écran spécial tropiques et Mousticologne zones infestées.
La moustiquaire imprégnée à utiliser toute la nuit, et toutes les nuits, est fortement recommandée.
Quant aux médicaments, nous sommes en zone 3 (n.d.s.p.: il faut donc en prendre), mais nous ne pouvons en aucun cas nous permettre de faire une prescription "en ligne" ou qui aurait un caractère collectif ».
Avant de partir en trip en Indo, il faut donc consulter votre médecin généraliste ou un médecin spécialisé dans la Médecine des Voyages pour une prescription de médicaments assurant la prophylaxie du paludisme.
Pour des conseils éclairés personnalisés pour les surfeurs et les professionnels de santé aquitains, il est possible de contacter au Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux :
- le secrétariat de Santé-voyages (pour la prévention avant le voyage) : 05-56-79-58-17
- le secrétariat de médecine tropicale (pathologie du retour) : 05-56-79-58-28.
Il existe au moins un service hospitalier spécialisé dans les Maladies Infectieuses et Tropicales dans chaque région. Votre médecin traitant saura vous orienter.
*zone de résistance élevée du Plasmodium Falciparum à la chloroquine.
Réponse mise en ligne le 7 Juin 2008.