Transmission : au coucher du soleil, une femelle (un moustique de type anophèle) s’approche silencieusement d’un surfeur en short apaisé par une une bonne journée de surf pour le piquer sans douleur…
Symptômes : après une incubation allant de 6 jours à plusieurs mois, les signes sont des douleurs, des nausées, une diarrhée… mais le symptôme numéro 1 est la fièvre ! Elle peut évoluer par accès périodiques avec frissons, température élevée à 40° pendant plusieurs heures puis diminution avec sueurs. Le risque quand on a choppé un plasmodium falciparum (le pire parasite) est que la maladie dégénère en neuropaludisme mortel.
Protection : Il faut d’abord éviter de se faire piquer. Dormez sous une moustiquaire nickel, imprégnée d’insecticide et bordée sous le matelas. Portez des vêtements longs dès la tombée de la nuit et badigeonnez les parties découvertes de spray anti-moustique (sauf plaies, yeux et muqueuses). Il existe dans le commerce beaucoup de répulsifs inefficaces dont certains attirent même les moustiques ! Choisissez des produits sûrs contenant du DEET en pharmacie comme Insect Ecran® par exemple.
Arsenal anti-moustique : pour neutraliser ces maudites bestioles, tous les moyens sont bons : tortillon fumigène, bombe aérosol, diffuseur d’insecticide (Baygon®, Raid®). Pour les diffuseurs électriques achetés en France, prévoir un adaptateur pour prise électrique dans certains pays.
Médicaments : pour les pays à risque, votre médecin prescrira un traitement préventif : non remboursé par la Sécu, il n’empêche pas totalement d’attraper un paludisme mais permet de se prémunir de sa forme grave. Le choix du médoc est différent selon les personnes, le pays, la saison et les conditions du trip (Nivaquine®, Savarine®, Malarone®, Lariam®,Doxypalu®,…).
-Toute fièvre après une semaine de trip ou au retour doit amener à consulter immédiatement.
-Une prise de sang avec « frottis et goutte épaisse » permet de repérer le parasite.